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    Michel Gourdon

    Né à Bordeaux en 1925, Michel Gourdon y étudie aux Beaux-Arts de 1941 à 1945 en compagnie de son frère Alain Gourdon, plus connu sous le nom d’Aslan.
    A la Libération, il monte à Paris et débute en intégrant les studios de dessin animé Paul Bourgeon. La société fait faillite et Gourdon accepte, amère expérience, un poste de dessinateur industriel au Matériel Téléphonique « parce qu’il fallait bien croûter ».
    L’année 1949 marque le tournant de sa vie lorsque, sur les conseils de son ami Guy Mouminoux (alias Dimitri), il contacte les éditions Fleuve Noir, cofondées par Armand de Caro et Guy Krill. Hormis la série Anticipation dévolue à Brantonne, il devient l’illustrateur attitré des grandes collections : Spécial-Police (1949), Espionnage (1950), Angoisse et Grands Romans(1954)… pour lesquelles il va réaliser plus de 3500 couvertures et dont il forge l’identité graphique. Ne lisant pas les récits (il préférait téléphoner aux auteurs), chaque semaine ses couvertures séduisent les lecteurs de San-Antonio, OSS117 et Coplan.
    Le réalisme quasi-photographique de ses gouaches en noir et blanc pour la collection Espionnage, ainsi que ses pinups, sont emblématiques de ses années Fleuve Noir. Il se considérait comme un Stakhanoviste du pinceau en livrant au Fleuve Noir jusqu’à vingt couvertures par mois.
    Attiré par l’univers du cinéma, il ne signera pourtant que trois affiches, en 1959 (La Vache et le prisonnier, Soudain l’été dernier et Les yeux de l’amour) mais les visages de ses personnages sont souvent empruntés vedettes du 7ème art (Marylin, Raquel Welch, Catherine Deneuve…).
    Au début des années soixante, il collabore à la revue « grivoise » Paris-Flirt. Ses pinups coquines, innocentes ou vamps, témoignent de sa maîtrise du lavis.
    En 1978, le Fleuve suit les tendances de l’époque et sacrifie les gouaches de Gourdon pour des photographies. Cette rupture douloureuse le conduit vers un autre lectorat, celui de Télé 7 Jours et des romans sentimentaux (éditions J’ai Lu et Tallandier, revue Maxi). Il s’en approprie les codes, insouciant du discrédit attaché à cette littérature. Il effectue même des incursions dans le genre gore (collection Maniac) et renoue avec les pinups pour quelques couvertures de BD érotiques.
    Michel nous a quitté le 15 mars 2011 dans sa maison du Perche. Il portait un regard nostalgique mais sans regret sur son œuvre « parce que c’était toujours un plaisir de se lever, tôt le matin, pour le premier crayonné ».

    © Patrick Bernard

    Ses Oeuvres

    LA PRESSE
    EN PARLE

    « Des monstres sacrés exposés à la Galerie Glénat. » LE MONDE

    « Glénat épate la galerie. » ACTUABD